« Mais enfin Philippe, ce n’est que pour quelques jours. Tu sais bien que l’hôtel n’accepte pas les chiens. Allez, donne-le à Catherine. Il va se reposer dans l’arrière-boutique et puis elle l’emmènera chez elle ce soir. » Je sens la chaleur de Max contre ma poitrine, et c’est comme une supplique : « Ne me laisse pas ! » Ne t’inquiète pas mon chien, je ne vais pas te quitter. Je sais comment ça va se finir. La dernière fois aussi elle m’avait dit « pour quelques jours ». Le temps que je me repose. C’est ce que le psychiatre lui avait expliqué : « On va garder votre frère quelques jours, le temps qu’il se repose. » Mais ça a duré, duré… tellement longtemps. Tu as dû croire que je t’avais abandonné. Tu as dû gémir, toutes les nuits, tout seul, tu as dû rêver que tu étais à mon côté en boule sur mon lit, partageant ta chaleur avec moi. « Philippe, ça fait des semaines que ta sœur prépare votre voyage. Tu étais d’accor...
Tentatives d'écriture